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Journée de la reconciliation 2025

C’est demain, le mardi 30 septembre, qu’aura lieu la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada.

Cette journée rend hommage aux enfants disparus, aux survivants des pensionnats autochtones, à leurs familles et à leurs communautés.

C’est une journée de commémoration, de réflexion et d’éducation sur les impacts durables du système des pensionnats et sur les réalités vécues par les peuples autochtones au Canada.

Ce qui m’a étonné lorsque j’ai effectué mes recherches pour cet article, c’est que le dernier pensionnat au Canada a fermé ses portes en 1991. Il était situé au Québec.

De la fin des années 1800 jusqu’en 1991, plus de 150 000 enfants autochtones ont été forcés de fréquenter des pensionnats financés par l’État et souvent gérés par des églises. Le but de ces écoles était l’assimilation culturelle, ce qui a entraîné des abus physiques, psychologiques, spirituels et sexuels, ainsi que la perte des langues et des cultures autochtones.

Le traumatisme intergénérationnel causé par ce système se fait encore profondément ressentir aujourd’hui.

En lisant ce que les familles des Premières Nations ont subi, et en observant comment l’homme blanc exploite et épuise les ressources de la Terre, je me demande sincèrement : qui sont les véritables « sauvages » dans l’histoire ?

Par respect, l’hôtel de ville d’Edmundston sera illuminé en orange et les bureaux de la ville seront fermés en cette Journée nationale.

Photo: pixabay